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Luminothérapie : pourquoi et comment ?

 

Comment ça marche ?

Notre corps produit un neurotransmetteur appelé la sérotonine (surnommée "hormone du bien-être") qui joue (entre autres) un rôle dans : la régulation de l’humeur au sens large , de la douleur, du comportement alimentaire, de la libido, du cycle veille sommeil, de la motilité de l’intestin…

 

Cette « hormone du bien-être » est également le précurseur d’une autre hormone, la mélatonine, (également surnommée "hormone du sommeil") ; c’est la hausse du taux de mélatonine dans le corps qui indique qu’il est temps d’aller se coucher ! En gros, c’est grâce à la mélatonine que les poules rentrent au poulailler quand le soleil se couche !

 

En hiver, les jours sont courts, et l’exposition lumineuse nettement plus faible.
Or, c’est la baisse de l’intensité lumineuse qui permet à la sérotonine de se transformer en mélatonine. L’excès de mélatonine dû à la baisse de luminosité va induire une sensation de fatigue récurrente, une baisse de motivation, de libido, des compulsions alimentaires vers les aliments gras ou sucrés. Ces symptômes, présents en moindre mesure chez la plupart, vont, pour certains, se transformer en véritable dépression, avec pulsions boulimiques, hypersomnie etc..

 

Ils disparaitront d’eux-mêmes dès que la durée d’ensoleillement va augmenter, pour réapparaître l’année suivante dans la plupart des cas.

 

On comprend donc l'intérêt d'avoir recours à de la luminothérapie : la lumière émise par ces lampes spécifiques est très proche du spectre de la lumière solaire naturelle (hors rayons infrarouges et ultra-violets).

 

 

Bien choisir sa lampe de luminothérapie

 

Pour bien choisir sa lampe, il faut privilégier les lampes émettant au moins 10 000 lux. Une exposition quotidienne de 30 minutes à proximité de la lampe, de préférence le matin, suffira à maintenir l’équilibre sérotonine / mélatonine, et à éviter tous ces troubles bien désagréables.

 

Mais  n’oubliez pas : rien ne remplace la lumière naturelle du soleil, il est capital, surtout en hiver de faire le « plein » de lumière du jour, en saisissant toutes les occasions de sortir dès que le temps le permet ! La luminothérapie, si efficace qu’elle soit, ne constitue qu’un traitement d’appoint et ne se substitue pas à une bonne hygiène de vie.

 

Quelques exemples

Sachez qu'il faut compter entre 170 et 250 € pour une lampe de qualité. Nous pouvons recommander la lampe Rondo chez Innosol, qui délivre 5000 lux à 37,5 cm et 10 000 lux à 25 cm (169 €), la lampe de marque Dayvia (fabrication française et coque en matériaux recyclables), Zest chez Lumie, un modèle compact et programmable, qui peut être utilisé comme variateur d'auble également (199 €) ou Energy Light HF3319 chez Philips (199,99 €).


Des résultats éclairants
Depuis les travaux du Dr Norman E. Rosenthal, chercheur au National Institute of Mental Health (Maryland), qui ont révélé, il y a plus de vingt ans, les bienfaits de la luminothérapie (ou photothérapie), de nombreuses études cliniques contrôlées et randomisées (effectuées avec des lampes et non des simulateurs d’aube) ont confirmé son efficacité, notamment dans la dépression saisonnière mais aussi dans la dépression prémenstruelle, la boulimie nerveuse et les troubles du sommeil. Aux États-Unis et au Canada, la luminothérapie est utilisée depuis plus de vingt ans en milieu hospitalier chez des patients diagnostiqués pour dépression saisonnière, avec une amélioration observée au bout d’une semaine. Les symptômes réapparaissent lorsque la luminothérapie cesse. 

 

 

Bien sûr, je peux également vous accompagner de manière plus globale si vous êtes sujet(te) à la dépression saisonnière, particulièrement présente cette année, du fait du contexte sanitaire mais aussi du manque de lumière. Discutons-en !

Vous pouvez me joindre par mail (contact@choisir-naturo.fr) ou par téléphone/SMS/Whatsapp (06 83 53 25 36).

Bon courage et à bientôt !

Anne-Lise Collet, naturopathe et coach en nutrition

 

Source

 

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